Parmi les adeptes du triple effort qui ont participé à cette deuxième édition du triathlon de Luchon, il y avait l’ancienne handballeuse Stéphanie Cano et ses 242 sélections en équipe de France. A 49 ans, la Girondine se testait pour la première fois sur un triathlon de montagne.
Capitaine de l’équipe de France de 2001 à 2008, la handballeuse met un terme à sa carrière de joueuse professionnelle en 2010. Les passionnés de handball se souviennent de cette ailière droite virevoltante qui était aussi une buteuse hors pair. C’est toujours une sportive accomplie qui pratique désormais le trail mais qui apprécie aussi de se tester sur des triathlons notamment celui de Bègles. Non licenciée, Stéphanie s’entraîne en fonction de ses envies, fait du volume quand il le faut et se lance régulièrement de nouveaux défis.
Quel sentiment vous anime après ce triathlon longue distance où vous avez pris la
quatrième place féminine ?
“Je suis contente d’être arrivée au bout et de ne pas être trop fracassée. Je n’avais jamais fait de triathlon de montagne. Ce que je peux dire c’est que j’en
ai eu pour mon argent (rire). C’était magnifique. Les conditions étaient optimales avec un beau temps au départ même si on a eu un peu de pluie en fin d’épreuve. Je fais rarement du vélo en montagne. Cela a été compliqué mais je m’en suis correctement sortie. Et puis, l’avantage dans les montées, c’est que tu as le temps de regarder les paysages.”
Au-delà du cadre purement sportif, que retenez vous de ce triathlon de Luchon ?
“C’est un triathlon convivial et tranquille. C’est une organisation familiale. Il est juste dommage qu’on n’ait pas pu tous se retrouver après l’épreuve pour partager le repas à l’Hospice de France.”
Après cette longue carrière dans le handball, vous pensiez pouvoir vous investir de
cette façon dans d’autres sports ?
“J’aime l’activité physique avant tout. Le sport est très présent dans ma vie et cela depuis mon enfance. Sans sport, j’aurais été malheureuse.
Avec des articulations fragilisées par toutes ces années de handball, je pensais pourtant être perdue pour le sport. Après ma carrière pro, j’arrive à me faire plaisir. C’est ce qui compte avant tout.”
Quel est votre prochain défi sportif ?
“Je prépare le Grand Trail de la Vallée d’Ossau. C’est un trail de 72 kilomètres avec 4600 mètres de dénivelé positif qui aura lieu le 15 juillet.
J’allonge les distances petit à petit.”
Propos recueillis par Hélène Morisseau